« Baisse des impôts de production, licenciement : quand le Covid a bon dos ! « 

https://www.boursorama.com/videos/actualites/baisse-des-impots-de-production-licenciement-quand-le-covid-a-bon-dos-9ad2c6dfcac8567b57bde2bdd30bcb44

BOURSORAMA

11 septembre 2020

David Jacquot (journaliste), Franck Dedieu (intervenant)

« … Chaque crise génère des profiteurs… Le plan du gouvernement favoriser les comportements d’opportunisme parce qu’il ne contient pas des contreparties. L’aéronautique par exemple a eu des aides légitimes mais cela n’a pas empêché les plans sociaux de tomber… Parlons aussi de ceux qui veulent augmenter les temps de travail… ça était la foire aux mauvaises idées. S’agissant du chômage partiel, il y a eu abus et opportunités.

Au fond, cela est inévitable mais la question est vraiment celle des contreparties et des conditionnalités. Bruno Lemaire déclare que l’absence de conditionnalités est liée à l’urgence des décisions à prendre… il a envie de dire « allez soyez sympa, revenez ici, on va vous baisser les coûts ». A partir du moment où le marché en soi ne suffit pas, il faut forcément travailler par les incitations. »

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 » 100 balles dans la machine ? « 

https://blogs.alternatives-economiques.fr/harribey/2020/09/10/100-balles-dans-la-machine

ALTERNATIVES ECONOMIQUES

10 septembre 2020

Jean-Marie Harribey (rédacteur), Gabriel Colletis (citation)

« Gabriel Colletis a raison de remarquer que les aides dites à la compétitivité n’ont un effet que si elles sont utilisées pour investir. Or, l’expérience montre qu’elles représentent surtout un effet d’aubaine, voire sont sciemment utilisées pour accroître les marges et verser des dividendes. »

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« Économie : Jeunesse et reprise ? »

https://www.ouest-france.fr/economie/entreprises/crise-du-coronavirus/point-de-vue-economie-jeunesse-et-reprise-6963667

7 septembre 2020

Anne et Gérard Séchaud

« Nous devons relever ce défi d’une reprise « propre » en privilégiant les emplois de demain qui peuvent y répondre, dans tous les secteurs de l’économie à condition d’en privilégier l’innovation. C’est le cas dans l’agriculture qui doit désormais se libérer des contraintes du marché pour une production naturellement biologique et payée pour sa qualité. C’est le cas dans l’industrie, les transports et le bâtiment en cours de transition énergétique vers le non polluant. »

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« Le plan de relance fait l’erreur de séparer écologie et compétitivité »

https://www.alternatives-economiques.fr/industrie-plan-de-relance-lerreur-de-separer-ecologie-compet/00093777

ALTERNATIVES ECONOMIQUES

4 septembre 2020

Rédaction, Gabriel Colletis (Intervenant)

« De fait les impôts de production sont principalement payés par les industriels, et donc on évite le grand reproche qui avait été fait au CICE qui avait profité aux entreprises de commerce ou aux financiers. Mais comme le CICE, les allègements d’impôts de production ont pour effet premier d’accroitre les marges des entreprises.

La question est alors de savoir ce qu’elles en feront. Si elles orientent ces sommes vers l’investissement, alors on peut dire : « youpi ! les marges s’améliorent et les entreprises en profitent pour préparer l’avenir. » Mais si elles devaient se transformer en augmentation des versements de dividendes, la question se poserait tout autrement. »

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«  L’enjeu est la mutation de l’économie »

https://www.humanite.fr/commissariat-au-plan-gabriel-colletis-lenjeu-est-la-mutation-de-leconomie-693108 

L’HUMANITE

3 septembre 2020

Julia Hamlaoui (journaliste), Gabriel Colletis (Intervenant)

«’État ne peut être stratège s’il ne dispose pas d’institutions qui lui permettent de penser le long terme. Mais il ne suffira pas que le commissariat au Plan soit réinstitué pour que l’État devienne automatiquement stratège, c’est une condition nécessaire, mais pas suffisante… Quant à ses objectifs, l’enjeu n’est pas de gagner quelques points de PIB – comme le laisse à penser l’utilisation du mot « crise » qui suggère qu’il s’agirait d’un moment à surmonter pour repartir comme avant – mais d’opérer une très vaste mutation de l’économie française au cœur de laquelle se trouvent des activités productives négligées depuis plus d’une trentaine d’années, en particulier l’industrie et l’agriculture. Cette industrie doit impérativement renaître. D’abord pour répondre aux besoins fondamentaux, ce qui implique de réduire notre dépendance aux importations. »

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«  Vers une réindustrialisation massive en France ? »

http://www.economiematin.fr/news-reindusrtialisation-france-massive-post-crise-coronavirus-solution-colletis  

11 août 2020

Gabriel Colletis

« Cela fera bientôt quatre décennies que les gouvernements français successifs n’auront eu de cesse d’imaginer des dispositifs pour que les entreprises (surtout les plus grandes d’entre elles) contribuent moins au financement des dépenses publiques et à celui de la protection sociale, ce sans effet sur l’emploi et l’investissement mais en faisant ainsi plaisir aux actionnaires et aux marchés financiers plébiscitant toujours les « allégements » ainsi consentis…  Substituer aux importations une production nationale et, le plus souvent possible locale, ne saurait cependant se faire à l’identique…

Disons-le tout net une fois encore : la compétitivité de l’industrie française ne se jouera pas dans la baisse des coûts du travail et la déréglementation.»

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