Toulouse, le 9 mars 2022
Mesdames et Messieurs les candidat-e-s,
Nous, citoyens engagés dans l’association MAnifeste pour l’Industrie (MAI), association œuvrant pour la mise en œuvre d’une nouvelle dynamique de développement industriel prenant en compte les exigences de la transition écologique, nous nous permettons de vous interpeller sur le sujet primordial qu’est le devenir de notre industrie et les enjeux s’y rapportant, ce, en cette période pré-élections présidentielles.
Tel le dérèglement climatique qui fait s’enchaîner les catastrophes environnementales, le dérèglement économique et industriel induit, aussi bien au niveau mondial que national, une répétition de crises sociales, sanitaires, écologiques et financières.
Si les principales causes de ces errements continuent d’être ignorées, si les diagnostics et traitements appropriés ne sont pas rapidement établis et pris en compte dans une politique industrielle innovante et profondément réorientée, le jour d’après ressemblera au jour d’avant.
Sur quels registres, Mesdames et Messieurs les candidat-e-s, pourriez-vous marquer votre volonté de vous affranchir des conformismes et des idéologies dans le domaine ?
Ces registres sont au nombre de quatre.
Le premier d’entre eux réside dans le mode, que nous proposons direct, par lequel vous pourriez faire appel aux Français pour que ceux-ci participent de l’élan national qui sera nécessaire pour sortir le pays de la dépression qu’il connaît.
Le deuxième est celui de notre souveraineté économique et industrielle nationale qu’il faut assurément reconquérir. Ce, en refondant une Europe qui harmoniserait vers le haut nos standards environnementaux, économiques, sociaux et politique. Cette voie est celle d’un véritable développement partagé, une gageure que nous portons.
Le troisième est celui de la transition écologique qui ne doit plus être considérée comme un coût supplémentaire pour les finances publiques ou privées mais comme l’investissement prioritaire que nous devons faire pour assurer notre avenir immédiat et celui des générations futures.
Le quatrième est celui de notre capacité collective à anticiper, prévoir, nous organiser dans le long terme comme dans les situations d’urgence.
Vous mettons à votre disposition un document regroupant nos diagnostics et préconisations par thème : Europe ; Traités internationaux ; État stratège et politique industrielle nationale ; Le rôle des territoires dans les politiques industrielles ; Refonder l’entreprise pour émanciper le travail ; Financement ; La numérisation actuelle, un processus global de destruction créatrice ; Pour une agriculture durable et une alimentation à valeur santé accessible à tous ; Un impératif : reconquérir notre souveraineté industrielle en matière de santé ; Les partenariats public/privé et la gestion des biens communs ; Les imaginaires de l’industrie : problèmes et réalités.
Ces 12 thèmes nous paraissent constituer les dimensions essentielles d’un Manifeste Industriel et Écologique pour la France.
Les membres de l’Association MAnifeste pour l’Industrie (MAI)
-Texte déclaratif-
Un Manifeste Industriel et Écologique pour la France
Notre conviction
Après avoir été encensée et parée de toutes les vertus, l’économie servicielle a montré ses limites. Les recherches et études sur le sujet montrent que les pays qui ont le mieux passé l’épreuve de la grande crise de la fin des années 2000 sont ceux qui ont développé leur base productive. Pour l’avoir ignoré ou nié, certains pays ont été entraînés dans une spirale de déclin que les politiques d’austérité ont aggravée. Les pertes d’emplois et la disparition de pans entiers de l’industrie ne concernent pas seulement certains secteurs ou certains bassins d’emploi. Elles ont des effets dévastateurs sur l’économie dans son ensemble, hypothéquant son avenir et celui des générations futures. Ce faisant, elles mettent en péril la démocratie.
Notre constat
Les statistiques sont formelles : au cours des quarante dernières années, la part de l’industrie manufacturière dans la valeur ajoutée de l’ensemble de l’économie française n’a cessé de diminuer. Certains commentateurs tentent cependant de diminuer l’ampleur de ce phénomène grâce à des arguments statistiques ou liés à l’organisation de la production : une part importante des emplois autrefois comptabilisés dans l’industrie le sont en partie aujourd’hui dans les services, ce qui expliquerait le recul observé. Mais le repli de l’industrie française n’est pas un simple artefact statistique. La disparition ou la prise de contrôle par des groupes étrangers de nombre de fleurons industriels, le déclin de branches entières (voir les livrets Santé et Alimentation), le faible développement des entreprises de taille intermédiaire, la fragilité extrême d’une grande part des petites entreprises industrielles, la baisse de la part des exportations industrielles françaises dans les exportations européennes corrélée à une forte dépendance aux importations et, au final, les destructions massives d’emplois dans l’industrie, tout, malheureusement, converge pour souligner l’ampleur du désastre industriel de la France. Ce désastre tend même à s’accélérer depuis quelques années avec la vente d’Alstom-Energie à Général Electric en 2014, d’Alcatel-Lucent à Nokia et de Lafarge à Holcim en 2015 pour ne citer que les plus médiatisées (cf. livret État stratège et politique industrielle nationale). Dans tous ces exemples les véritables centres de décisions sont délocalisés et les engagements en matière de maintien de l’emploi s’avèrent très rapidement illusoires (ex de Nokia) (cf. livrets Traités internationaux, Europe et Rôles des Territoires).
Contrairement à ce qui est avancé par des personnalités proches du monde industriel, les mesures prises depuis trois décennies au moins n’ont pas permis de retrouver une industrie compétitive : le « choc d’offre » tant vanté n’a produit aucun redressement et la balance commerciale française continue de se dégrader. En dépit de certaines orientations bienvenues comme un début de prise en compte de la nécessité d’une transition écologique ou le rôle reconnu du lien entre industrie et territoires, plusieurs des mesures adoptées ou annoncées par le présent gouvernement (la réforme de l’impôt sur la fortune, la baisse de l’impôt sur les sociétés, la baisse des impôts dits de production, le déplafonnement du crédit d’impôt recherche, etc.) n’ont que peu de chance d’impulser un renouveau industriel (Cf livret État stratège et politique industrielle nationale).
La confusion persistante entre les termes « entreprise », « entrepreneur » ou « investisseurs » et l’assimilation entre entreprise (structure productive) et société (entité juridique) ont contribué à l’adoption de politiques qui n’ont fait qu’affaiblir le tissu productif français (cf. livret Entreprise).
Si rien ne prouve que la baisse des coûts contribue à l’amélioration de la compétitivité, tout laisse à penser qu’elle favorise une rentabilité plus élevée à court terme, satisfaisant ainsi les attentes des actionnaires qui contrôlent le capital des sociétés (voir le livret Financement). Jamais ceux-ci n’auront prélevé sur les profits réalisés, ou pas, des dividendes aussi élevés et quasi-garantis. Vouloir rétablir les marges ne suffit pas et peut même s’avérer contre-productif s’agissant des grands groupes financiarisés.
Depuis plus de trente ans, on ne cesse de vouloir alléger les « contraintes » qui empêcheraient les entreprises d’embaucher (voir les fameux « emplois à contrainte allégée » prônés par Yvon Gattaz) sans pour autant que le chômage n’ait reculé. Les ordonnances Macron sur le travail n’ont d’autre effet que de précariser davantage encore le monde du travail sans apporter aux entreprises la stabilité et l’implication de leurs salariés dont elles ont pourtant impérativement besoin pour innover. Si un effort de formation accru est indispensable, celui-ci sera vain si les compétences des salariés ne sont pas reconnues par leur présence effective et substantielle, au titre du travail, dans les instances dirigeantes, là où les décisions stratégiques se prennent (cf. livrets Traités internationaux et Entreprise).
Notre ambition
Les Français doivent mieux connaître, pour se les réapproprier, les enjeux liés à l’industrie. Les travailleurs et ceux qui détiennent les compétences et savoir-faire doivent être reconnus comme étant au cœur de la production des richesses réelles. L’entreprise doit être réhabilitée comme lieu de cette activité et cadre dans lequel se nouent et se structurent les relations sociales de production (cf. livret Imaginaire et industrie).
L’ambition, la raison d’être de l’Association du Manifeste pour l’Industrie (MAI) est d’être un acteur collectif indépendant sur les questions industrielles et une force de proposition dans l’élaboration d’un nouveau modèle de développement au cœur duquel se trouvent des activités productives profondément repensées pour être au service des besoins fondamentaux tout en protégeant la nature. L’Association cherche ainsi à exercer un rôle d’influence par ses analyses et aussi par ses propositions. Elle vise à jouer un rôle de « lanceur d’alerte », à produire des messages et des recommandations sur les questions industrielles et à les promouvoir de manière pédagogique, en évitant toute utilisation de la « novlangue », voire en la combattant.
Nos principes fondateurs
Dans une dynamique nouvelle de développement, les activités industrielles doivent être vigoureusement stimulées et réorientées de manière à mieux répondre aux enjeux environnementaux et sociaux de nos sociétés et satisfaire les besoins fondamentaux tels qu’une alimentation saine, respectueuse de la rareté des ressources naturelles (terre, eau, air), une santé protégée et des logements économes en énergie… (cf. livrets Santé et Alimentation). Cette réorientation s’inscrit pleinement dans la perspective de la nécessaire transition écologique et ne pourra être opérée qu’avec des travailleurs mieux formés et participant aux décisions.
De concert avec une organisation du travail fortement rénovée, de nouvelles formes de travail et d’entrepreneuriat doivent être stimulées. L’entreprise et ses finalités doivent être repensées tout comme les outils comptables. Il est alors possible, par des états comptables renouvelés, de construire une efficacité productive, économique et écologique qui ne se confonde pas avec la recherche du seul optimum financier et avec la baisse permanente des coûts. L’organisation du tissu productif doit être renouvelée grâce à de nouvelles démarches et lieux de production (innovation ouverte, tiers lieux, « fab lab »), les très jeunes entreprises doivent être soutenues pour croître et créer des emplois. L’économie sociale et solidaire doit être encouragée et l’économie collaborative promue et protégée afin que notre pays ne devienne pas un avatar « ubérisé » du capitalisme financiarisé (cf. livret Entreprise).
La finance continue d’étouffer l’industrie. Il est temps de reconnaître que le temps des marchés financiers et celui des publications de résultats trimestriels ne sont pas ceux de l’entreprise et des projets industriels. Sans parler des exigences excessives de rendement des capitaux propres qui privent les entreprises de nombreuses opportunités industrielles et commerciales. Le principe même de cette finance folle est profondément inégalitaire puisqu’il rémunère les « facteurs » selon leur propension à la mobilité. Il convient d’entreprendre de définanciariser les entreprises en introduisant dans leur gestion des mécanismes de préférence pour le long terme. Attribuer, lors des assemblées générales d’actionnaires, des droits de vote calculés en fonction de la durée de détention des titres va dans le bon sens et est un des moyens de nature à favoriser un engagement durable des apporteurs de capitaux. Il en irait de même d’une fiscalité différenciée qui avantagerait le réinvestissement des bénéfices au détriment du versement de dividendes devenus excessifs (cf. livret Financement).
Ancrer les activités dans les territoires constitue un autre enjeu essentiel de la nouvelle dynamique de développement. Le marketing territorial qui guide les politiques de localisation des entreprises des entreprises depuis des décennies doit laisser la place à de véritables stratégies d’ancrage des activités fondées sur la proximité (géographique mais aussi de compétences), la coopération et la confiance. Un développement durable de l’industrie suppose un enracinement territorial stimulé par la densification des réseaux territoriaux et la promotion d’une économie circulaire économisant les ressources.
Ces principes guident nos actions. Il est de notre responsabilité de construire cette industrie ambitieuse, tournée vers l’avenir, socle d’un renouveau économique fondé sur des principes de durabilité et d’équité
LES QUATRE REGISTRES AUXQUELS NOUS SOMMES ATTACHES
1. Faire appel aux Français
Il ne sera évidemment pas possible de redresser la France sans faire appel aux Français.
Ceux-ci le savent et redoutent que la réponse ne se situe dans les sentiers battus d’une augmentation du temps de travail ou du renoncement aux congés payés, alors qu’ils sortiront du confinement, pour une grande part d’entre eux, fatigués, harassés et, pour certains, dans la peine.
La question est comment dans ces conditions faire appel à nos compatriotes ?
La réponse est par le développement de nos activités productives. Ce développement impliquera une augmentation importante des investissements privés mais aussi publics (notamment dans le domaine de la santé, de l’éducation et de la recherche, mais dans d’autres domaines également) alors que la dette de l’État va inévitablement se creuser (cf. livret Financement).
Que faire ?
Il n’est ni souhaitable ni possible de tout attendre de la BCE (cf. livret Europe). Il n’est pas non plus souhaitable que notre État accroisse sa dépendance à l’égard des prêteurs non-résidents, sauf à accepter que ceux-ci n’aient un droit de regard accru sur les orientations politiques que nous pourrions vouloir prendre.
La solution est ainsi de lancer un grand, un très grand emprunt national de long terme et d’inviter les Français à y souscrire en mobilisant leur épargne.
Un tel financement de notre effort de redressement rencontrera un très large écho et sera bien mieux accepté qu’une hausse de la pression fiscale ou une baisse, qui serait bien malheureuse et mal acceptée, de la dépense publique dans les services publics (cf. livret Financement).
2. Reconquérir notre souveraineté économique et industrielle nationale et refonder l’Europe
La crise du Covid 19 aura mis en exergue les effets de la désindustrialisation. Beaucoup trop souvent, les entreprises françaises se sont repliées sur les activités de conception et ont négligé les activités de production, estimant que faire faire ou acheter plutôt que produire convenait très bien. Tautologique, le mythe dévastateur de l’entreprise sans usine est une des causes majeures de la désindustrialisation (cf. livrets État stratège et politique industrielle nationale, Rôle des territoires).
Plutôt que de « simplement » diversifier nos sources d’approvisionnement, il nous faudra à l’avenir réduire notre dépendance aux importations dans les activités que nous déclarerons comme d’intérêt stratégique ou d’intérêt vital en cas de crise (sanitaire, écologique ou autre).
À l’évidence, cette dépendance est aujourd’hui beaucoup trop forte dans des domaines aussi différents que la santé, l’automobile, ce qui reste de l’industrie des biens d’équipement… Dit autrement, le contenu en importation de la production française est trop élevé, dépendant de chaînes de valeur exagérément longues et complexes dont l’utilité économique n’est pas toujours probante. De manière corollaire, doit-on continuer de concentrer le soutien public, comme cela est aujourd’hui le cas, en amont de la production (le CIR, par exemple) quand on
sait que les entreprises ont souvent tendance à externaliser, voire à délocaliser l’activité de production (cf. livrets Traités internationaux et Europe) ?
Que faire ?
L’État, au lendemain de la guerre, a su mettre en place le Fonds de Développement Économique et Social (FDES). Pourquoi ne pas réactiver ce Fonds aujourd’hui grâce au produit de l’emprunt évoqué plus haut (et au possible redéploiement d’une partie des ressources de la CDC/Banque des Territoires) pour soutenir les entreprises qui investiraient pour développer leur outil de production en France et celui de leurs sous-traitants…dans le sens de la transition écologique ?
3. Confirmer la transition écologique
La relocalisation des activités pour assurer notre sécurité alimentaire, sanitaire et énergétique est une priorité et, comme l’ont observé les membres de la convention citoyenne pour le climat, les deux crises, sanitaire et écologique/climatique ont sans doute des fondements communs. Plus simplement, il paraît évident que la relocalisation des activités aurait des effets positifs sur l’empreinte carbone. Tout cela doit-il être pensé et mis en œuvre dans le cadre français (cf. livrets Traités internationaux, Europe et Transition écologique) ?
Faire l’Europe sans défaire la France devra être notre ligne de conduite en sachant qu’en matière de transition écologique, le modèle de prospérité que nous aurons à élaborer sera européen, ne pouvant être circonscrit dans les limites d’un espace national.
Si la Commission européenne est donc bien inspirée d’avoir pris l’initiative d’un « Green Deal », cela ne dispense en rien notre pays de montrer l’exemple en lançant un vaste programme de transition écologique dont les champs sont multiples comme le montrent les premières propositions de la convention citoyenne. De leur côté, les entreprises, dans le sillage ouvert par la loi PACTE, pourraient non seulement inscrire la préservation de l’environnement dans leurs missions mais faire de la transition écologique le vecteur principal de leur performance. Une performance qui ne serait pas basée sur une compétitivité au rabais, fondée sur la seule maîtrise des coûts et des prix, mais une performance globale, industrielle, écologique et sociale (cf livrets Alimentaire et Transition écologique).
Que faire ?
L’État, directement ou via l’ADEME, est déjà engagé dans le soutien d’actions ou de projets favorisant la transition écologique. Cependant, il serait possible d’imaginer un soutien spécifique plus marqué des entreprises –TPE et PME, notamment- qui s’engagent dans de
« Nouveaux modèles économiques » (NME) du type circuits courts, économie circulaire ou encore – une voie très prometteuse – l’économie de la fonctionnalité et de la coopération (cf. État stratège et Transition écologique). Au-delà, c’est toute la politique du gouvernement qui devra avoir comme orientation de réussir le pari d’une réindustrialisation basée sur la transition écologique. Le Premier ministre devra être celui qui sera directement responsable de la mise en œuvre de cette orientation fondamentale pour notre pays et son économie.
4. Développer la résilience de la France, notre capacité collective à anticiper, prévoir, nous organiser dans le long terme comme dans les situations d’urgence
Si notre capacité collective à réagir et nous organiser en situation de crise a été en partie démontrée dans le contexte actuel, mieux vaut prévoir que pourvoir.
Or nous n’avons pas suffisamment fait cet effort de prévision et de prévention.
Que faire ?
Le Commissaire à l’information stratégique et à la sécurité économique (CISSE), lequel assure le secrétariat du comité interministériel de liaison de sécurité économique, ne semble pas avoir les moyens à la hauteur des missions qui lui sont confiées : assurer la défense et la promotion des intérêts économiques, industriels et scientifiques de la Nation, constitués notamment des actifs matériels et immatériels stratégiques pour l’économie française.
Il conviendrait donc d’accroître sensiblement les moyens du CISSE ou, mieux encore, de faire évoluer cette organisation pour que celle-ci soit à la fois un grand lieu de prospective et d’anticipation ainsi qu’une institution où l’on débat collectivement des grands choix de la Nation.
Il en va de même, bien sûr, du Haut-Commissariat au Plan dont les moyens et l’influence actuels sont notoirement insuffisants, qui ne sert pas de lieu permettant, comme cela a été le cas dans le passé, d’élaborer une stratégie collective de nouvelle industrialisation alors que les questions fondamentales ne manquent pas.
À titre d’illustration, que devons-nous laisser au marché ? Que signifie la gratuité ? Comment nous assurer que les activités stratégiques ou d’intérêt vital sont bien sous notre contrôle et que signifie cette proposition ?
Quelles sont les actions en matière de transition écologique ou de gestion des situations de crise sanitaire qui doivent être concertées au niveau européen et quelles sont celles qui impliquent des actions nationales, voire régionales ?
Livrets thématiques de préconisations sur l’industrie à votre disposition :
- L’Europe
- Les Traités
- L’État stratège et la politique industrielle
- L’industrie et la transition écologique
- Le rôle des territoires dans les politiques industrielles
- Refonder l’entreprise pour émanciper le travail
- Le financement
- La numérisation actuelle, un processus global de destruction faiblement créatrice
- Pour une agriculture durable et une alimentation à valeur santé pour tous
- Un impératif : reconquérir notre souveraineté industrielle en matière de santé
- Les partenariats Public Privé (PPP) et la gestion des biens communs
- Les imaginaires de l’industrie : problèmes et réalités.
En vous souhaitant bonne réception de la présente, nous publierons sur notre site et dans les médias qui le souhaiteront vos réponses au présent courrier et aux préconisations qu’il contient.
Respectueusement
Gabriel Colletis
Président du Manifeste pour l’Industrie