« Fermeture de Bridgestone : le début d’une série noire ? »

https://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/fermeture-de-bridgestone-le-debut-d-une-serie-noire_2134777.html

L’EXPANSION

24 Septembre 2020

Nathalie Samson (Journaliste), David Cousquer (Intervention)

« Selon les chiffres de la Dares, service statistique du ministère du Travail, parus le 17 septembre, 49 PSE ont été enregistrés depuis la rentrée. Au total, on en a recensé 394 entre le 1er mars et le 13 septembre, contre 249 sur la même période l’an passé. « Dans un premier temps, on a eu les effets directs liés au Covid, comme dans l’aéronautique. Maintenant, on commence aussi à avoir les effets de la baisse de la demande, analyse David Cousquer… Comme en 2009, on assiste à des mouvements de restructuration qui voient les grands groupes se réorganiser pour se concentrer sur leurs sites les plus productifs. » C’est le cas de Bridgestone, qui met en avant des investissements nécessaires trop importants pour expliquer sa décision».

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« Délocalisations : des centaines d’emplois menacés partout en France »

https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/09/21/delocalisations-des-centaines-d-emplois-menaces-partout-en-france_6052970_3234.html

LE MONDE

22 Septembre 2020

Aline Leclerc et Francine Aizicovici (journalistes), David Cousquer (Intervention)

« Le groupe américain General Electric (GE) n’a pas encore détaillé son projet de restructuration. Mais les syndicats craignent la suppression de plus de 850 postes dans l’Hexagone au profit de sites turcs ou asiatiques. Dans un communiqué du 18 septembre, Force ouvrière (FO) Métaux s’inquiète également du plan qui s’annonce chez Schneider Electric : « Quel serait l’impact sur l’indépendance intellectuelle de notre pays si tous ces produits étaient développés et fabriqués en Asie ? »

« C’est une réaction typique des multinationales en temps de crise : on ferme les sites les moins performants au profit des plus performants », souligne David Cousquer,»

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 » Pour consommer autrement, réparer plutôt que remplacer »

https://www.la-croix.com/Economie/consommer-autrement-reparer-plutot-remplacer-2020-09-20-1201114974

LA CROIX

20 Septembre 2020

Florence Pagneux, Samuel Sauvage (Intervention)

« Si la réparation bénéficie d’une meilleure image, seuls 36 % des Français choisissent encore cette option quand 54 % préfèrent remplacer le produit en panne, selon une enquête d’opinion de l’Agence de la transition écologique (Ademe). Principal frein : le coût. « Quand réparer son appareil revient à 30 % du prix du neuf, les consommateurs ont vite fait leur choix, observe Samuel Sauvage (2), président de l’association HOP, Halte à l’obsolescence programmée. Il faut soutenir les acteurs de la réparation pour la rendre plus attractive. »

La loi antigaspillage va également pousser les fabricants à des pratiques plus vertueuses. Un indice de réparabilité sera ainsi obligatoire dès le 1er janvier 2021 sur cinq produits-pilotes (lave-linge, téléviseurs, smartphones, ordinateurs portables et tondeuses à gazon). « C’est une avancée qui permet de savoir à quoi s’en tenir dès l’achat », commente Samuel Sauvage, qui défend la mise en place d’un « indice de durabilité » pour évaluer la robustesse des produits dans le temps.»

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 » Qu’est-ce que la 5G va changer pour les particuliers ? »

https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/09/19/qu-est-ce-que-la-5g-va-changer-pour-les-particuliers_6052813_4355770.html

LE MONDE

19 Septembre 2020

Mathilde Damgé (Journaliste), Samuel Sauvage (Intervention)

« Les réseaux préexistants ne vont pas disparaître. Plusieurs flux vont se superposer », confirme l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep).

En revanche, il est possible que, dans quelques années, si la technologie est adoptée massivement, les appareils doivent être changés en fonction des usages : « La normalisation de la 5G rendra obsolètes la plupart de nos téléphones », prédisent Samuel Sauvage, président d’Halte à l’obsolescence programmée, et Yves Marry, délégué général de Lève les yeux, associations luttant respectivement pour la durée de vie des objets et la déconnexion.»

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 » Près de 100 000 sociétés pourraient disparaître d’ici à la fin de l’année »

https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/09/18/pres-de-100-000-societes-pourraient-disparaitre-d-ici-a-la-fin-de-l-annee_6052752_3232.html

LE MONDE

18 Septembre 2020

Nadine Levratto

« La constitution de réserves comptables et le maintien d’une trésorerie viable, favorisés par les dispositifs d’urgence mis en place par l’Etat (chômage partiel, prêts garantis par l’Etat, fonds de solidarité pour les très petites entreprises, augmentation du délai de constatation du défaut de paiement, etc.), ont permis de passer les premiers mois de la crise. Les mesures de soutien à l’activité économiques prévues dans le plan de relance pourraient également conforter la situation de certaines entreprises. Mais malgré cette intervention publique importante, le tissu productif risque néanmoins de sortir radicalement transformé de cette crise.»

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 » Bridgestone : L’Etat a-t-il vraiment des moyens d’agir sur la fermeture ? « 

https://www.20minutes.fr/economie/2863991-20200917-bridgestone-etat-vraiment-moyens-agir-fermeture

20 MINUTES

17 Septembre 2020

Rachel Garrat-ValcarcelNadine Levratto (Intervention)

« Demander des contreparties aux aides pourrait cependant poser un problème d’égalité devant la loi, entre des entreprises se trouvant dans des situations différentes. Pourtant, Nadine Levratto estime que cela existe déjà et pourrait bien être élargi : « Quand une jeune start-up cherche à obtenir une aide pour l’innovation, elle doit bien prouver qu’elle propose un produit innovant. Pourquoi ce qu’on fait pour des entreprises jeunes on ne pourrait pas l’appliquer aux questions d’investissement industriel ? »

Pour la directrice de recherche au CNRS l’erreur, dans le cas de l’usine du Pas-de-Calais, c’est de ne pas avoir imposé des investissements contre les aides régionales. « Résultat, constate Nadine Levratto, on a investi sur les sites polonais plutôt qu’en France et l’usine de Béthune se retrouve à toujours produire des pneus qui ne se vendent plus. » La solution serait donc de mettre en place une politique industrielle, mais qui n’est possible que « si on reconstruit un contrôle des entreprises (un peu à la façon de l’inspection du travail concernant le droit du travail) ». Face aux industriels, l’Etat ne manque pas seulement d’argent, pour éventuellement investir, mais aussi de relais sur le terrain….»

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